Quel est le sport idéal ?

« Quel sport me conseillez-vous ? ».

« Devrais-je faire du yoga ou des étirements ? ». 

« Que devrais-je pratiquer comme sport pour diminuer mes tensions ? »

Ces questions me sont régulièrement posées par les patients.

Quel est le « sport idéal » ?

Plus que le sport, qui implique une idée de « dépassement » (notamment avec la compétition) et donc susceptible d’exposer à des blessures et une forme d’usure précoce du corps, c’est « l’activité physique » qui est conseillée et même fortement recommandée à tous d’une manière générale pour ses nombreuses vertus.

Parmi celles-ci on peut citer : l’entretient du bon fonctionnement articulaire, l’amélioration de la tonicité et de la souplesse du système musculo-tendineux, son aspect bénéfique pour la sphère cardio-vasculaire, le renforcement de l’immunité, l’amélioration de la qualité du sommeil, sa contribution à la régulation du poids etc.

Elle joue aussi un rôle important (pas souvent évoqué) dans la régulation des émotions ainsi que dans leur canalisation.

Nous sommes des êtres de relation avant tout. A travers nos échanges, personnels comme professionnels, chaque jour nous sommes exposés à des joies, des plaisirs, mais aussi à nombre de micros-conflits psychiques pas toujours bien « digérés ».

Ces derniers vont d’une certaine façon « encrasser » notre mental. Puis, s’ils ne sont pas dépassés, métabolisés, ils vont se déposer pour cristalliser dans notre système corporel en le freinant, l’alourdissant, provoquant des gênes puis des symptômes.

Le mouvement généré par l’activité physique va non seulement diminuer ce risque de conversion dans le corps en « secouant le tapis » physiquement, mais aussi augmenter la synthèse de certaines hormones comme la sérotonine, noradrénaline et la dopamine (impliquée dans la modulation de l’humeur) favorisant dans le même temps un abaissement des niveaux de stress et d’anxiété.

Il est important d’être partie prenante dans une activité physique, sous peine de manquer d’engagement, donc de bouger de manière moins efficiente et surtout de ne pas s’y « décharger » émotionnellement.

Me mettre au squash si j’ai un tempérament posé ou au contraire au taïchi alors que je suis un « explosif », ne sera, dans un cas comme dans l’autre, probablement pas ce qui me fera le plus de bien.

A mon sens, l’activité choisie doit, avant tout, vous procurer du plaisir ! Ainsi vous bougerez avec plus d’envie, d’entrain et vous maximiserez ses nombreux effets physiques comme psychologiques.

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